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Quelques collections majeures

Les érables japonais (maples), sont des arbustes caducs éblouissants de finesse et extraordinaires par la profusion des couleurs chatoyantes qu'ils offrent à nos yeux éblouis au printemps et à l’automne. Leur architecture élancée, arrondie, rampante, pleureuse ou en plateau structure avec élégance un parc tout en lui conférant une note zen, propice à la quiétude recherchée dans un jardin.

Certaines écorces, nervurées et colorées sont remarquables. Les feuilles, quant à elles sont découpées, ciselées, dentelées...

Un vrai travail d’orfèvre.

Le Jardin du Vieux Colombier qui réunit une collection appréciable d’érables (une trentaine) et de maples (érables japonais, une centaine environ) vous fera découvrir ces étonnantes beautés.

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Les magnolias sont des arbres extrêmement décoratifs à l’architecture très élégante. Au printemps, ils nous gratifient d’une floraison ornementale époustouflante, un véritable feu d’artifice qui se décline du blanc au rose vif en passant par le jaune. Outre ces splendides floraisons, certaines variétés de magnolias ont la particularité de répandre au jardin un parfum agréable.

En fin de floraison, un fruit de forme conique apparait. Aux derniers jours de l’été et à l’automne ces fruits éclatent en graines de couleur rouge-orangé.

Les fleurs des magnolias donnent au jardin une véritable touche de beauté. En outre, les fruits sont parfois appréciés de certains oiseaux mais aussi des papillons.

Au Jardin du Vieux Colombier se côtoie une bonne soixantaine de variétés de magnolias.

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Les cerisiers fleur et autres prunus (une centaine au jardin) sont tout particulièrement recherchés pour leur qualité ornementale. Ces arbres à feuillage caduc sont éblouissants au printemps par leur floraison éclatante et spectaculaire de pompons, de simples ou doubles fleurs, qui se déclinent majoritairement du blanc au rose intense en passant par le jaune.

A l’été, certains prunus se parent d’une légère fructification, à consommer au pied de l’arbre ou à transformer si le cœur vous en dit en petites confitures.

L’automne venu, pour certains, le feuillage prend de belles colorations automnales et pour d’autres, dès les premiers frimas l’arbre tout nu, offre la beauté étonnante de son écorce.

Rien que du bonheur !

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Les chênes occupent une place de choix au Jardin du Vieux Colombier (une cinquantaine de chênes de collection et bien d'autres). C’est d’ailleurs pour préserver la figure imposante d’un magnifique chêne oublié dans le roncier jouxtant le jardin, que nous avons décidé d’agrandir la propriété en décembre 1999. Les deux fameuses tempêtes de fin d'année nous souhaitèrent d'ailleurs la bienvenue.

Depuis, nous avons planté de nombreuses variétés de chênes. Tous ont un port élégant, avec des feuilles rappelant celles du châtaignier, du saule, de l'orme, du bambou …  d’autres ont des feuilles oblongues très découpées ou encore à larges lobes arrondis ou pointus etc.

Au printemps, au débourrement, toute la palette du vert tendre au vert le plus profond éclate au ciel. Les quelques sujets à feuillages juvéniles vert anis, jaune pâle, rouge ou légèrement grisés ne sont pas en reste.

Les quelques chênes encore jeunes, présents au Jardin ont des écorces parfois décoratives brun rouge, moussues quelquefois, profondément fissurées de gris ou de beige argenté.

Les feuillages verts profonds des beaux jours cèdent l’automne venu la place à des tons chatoyants de rouge, jaune, orange, brun, bronze ou mordorés.

Bien qu’à feuillage caduc, certains sujets conservent leurs feuilles en hiver. Grace à cette ramure marcescente, le chêne en hiver éclaire le jardin d’une note dorée et offre dans le vent une note musicale à notre oreille.

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